La
faune héraldique
La
flore héraldique
Les autres objets des armoiries
LA
FAUNE HERALDIQUE
Les
figures animalières furent, au même titre que les
partitions, les premières pièces du blason à
être utilisées sur le champ de bataille comme signe
de ralliement. Les animaux héraldiques trouvent leur origine
dans les enseignes militaires souvent zoomorphiques du haut Moyen
Age, dans la décoration des boucliers barbares et plus
tard dans le répertoire étendu des graveurs de sceaux.
Il est difficile de reconnaître le premier animal proprement
héraldique, les sources sigillaires et manuscrites les
plus anciennes faisant apparaître presque simultanément
les lionceaux de Geoffroy Plantagenêt (1160/65), l’aigle
impériale de Henri IV (1144), le lion guelfe porté
par Henri le Lion (1144), le brochet de Richard de Lucy, la panthère
d’Ottokar de Styrie (1159). Le lion, l’aigle et la merlette
restent les figures les plus usitées du bestiaire héraldique
médiéval, avec une nette préférence
pour le lion, que l’esprit du temps a soulignée par
l’adage suivant “Qui n’a pas d’armes porte
un lion”. La faune des armoiries, d’abord limitée
à quelques animaux, s’enrichit d’une vingtaine
d’espèces dans la seconde moitié du XIIe siècle.
L’usage des armoiries par les différentes classes
de la société, privilégiant les “armoiries
parlantes”, contribua à augmenter la liste des figures
du bestiaire héraldique.



LA
FAUNE HERALDIQUE
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Les autres objets des armoiries
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